Les professionnels de la French Tech et les journalistes de Challenges se sont réunis, le
19 mars 2024, afin de sélectionner les 100 start-up de l’année parmi ces start-up une
lauréate par secteur est distinguée.
Le recul mondial du capital-risque a frappé la French Tech en 2023. Les investisseurs
privilégient l’IA, la transition verte et les modèles plus vite rentables.
« L’époque est aux entrepreneurs qui réparent le monde », martèle Nicolas Dufourcq directeur général de Bpifrance. L’année 2023 a connu la monté d’effervescence autour de la greentech. L’argent capté a augmenté passant de 2,1 à 2,7 milliards et les opérations de 73 à 105.
« Les investisseurs ont compris que la transition écologique est l’enjeu de la décennie à venir, avec un impact de transformation de l’économie encore plus puissant que l’a été la transition numérique », se réjouit Nicolas Dufourcq.
La French Tech se focalise plus sur des technologies à forte valeur ajoutée R&D et
industrielle, pour répondre aux défis économiques, sociétaux et climatiques de demain.
Les investisseurs ont évolué en plus des greentechs, la santé, les deeptechs et l’IA sont mis en avant.
Ce changement de paradigme voit apparaitre une nouvelle façon d’investir qui reflète le besoin d’avoir un patrimoine « à forte valeur ajoutée ». On ne cherche plus qu’à optimiser son portefeuille mais on recherche également un portefeuille qui puisse avoir un impact positif. L’investissement durable, responsable ou vert est la nouvelle norme. L’investissement écologique encourage l’innovation dans de nouveaux produits, services et technologies qui répondent aux défis environnementaux. Les entreprises qui intègrent la durabilité dans leur stratégie bénéficient souvent d’un avantage concurrentiel, car elles sont mieux positionnées pour répondre aux attentes des consommateurs et aux réglementations environnementales.
Mon coup de cœur va à l’entreprise Gaya. Créée en 2021, Gaya est une entreprise à mission, engagée à démocratiser l’accès à des solutions de mobilité ingénieuses et responsables. Les Gaya sont commercialisés depuis juin 2022. En dix-huit mois, plus de 3 000 vélos ont été vendus. En 2024, Gaya vise 10 millions de chiffre d’affaires pour 4 500 vélos. En devenant actionnaire du Gaya, vous détenez une part de son capital et rentrez ainsi dans l’aventure entrepreneuriale. Le montant minimum exigé est de 300 euros. Vous bénéficiez d’une réduction sur l’impôt sur le revenu de 18 % et de l’apport-cession.
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